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Picasso. « Guernica » Modernisme et avant-gardes Le changement de siècle s'accompagne de nouveaux airs de modernité. Une attitude différente, plus libre, vis-à-vis de l'art et de la vie, caractérise la sensibilité esthétique de l'époque.

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La Mérida romaine

L’origine de Mérida remonte à près de 2 000 ans, lorsqu’elle fut fondée par l’empereur romain Octave Auguste sous le nom de Emerita Augusta. Elle était alors la capitale de l’ancienne province de Lusitanie. Elle est actuellement la capitale d’Estrémadure.


La ville se trouve sur les rives du Guadiana, sur lequel passent deux ponts. D’abord, lepont d’origine romaine le plus long d’Espagne ; puis le pont Lusitania, un ouvrage moderne conçu par l’architecte Santiago Calatrava. Deux exemples de la cohabitation entre l’art romain et l’art contemporain à Mérida.


La plupart des monuments se trouvant dans la zone historique de la ville, la route peut être réalisée en une journée. Par exemple, sur l’avenue Reina Sofía, au niveau des arènes de Mérida, nous pourrons visiter les édifices funéraires de l’Área de los Columbarios, avec son Centre d’interprétation et la maison du Mitreo. Cette dernière est un lieu de villégiature typique de l’époque romaine remarquable pour sa célèbre Mosaïque Cosmogonique.


Les trois zones archéologiques et monumentales les plus impressionnantes de la ville sont le théâtre, l’amphithéâtre et le cirque. Le théâtre, de très grande dimension, est l'un des mieux conservés d'Espagne et accueille chaque été le Festival de théâtre classique de Mérida. A proximité se trouve l’amphithéâtre, capable d’accueillir jusqu’à 15 000 spectateurs. Le cirque était également très imposant et pouvait abriter 30 000 spectateurs.
La Casa del Anfiteatro nous permet d’admirer les restes de la muraille romaine, ainsi que ceux de l’aqueduc San Lázaro, avec sa tour de décantation, deux habitations et une nécropole postérieure, dans laquelle a été retrouvé le mausolée del Dintel de los Ríos.


Le Musée national d’art romain, se trouve à proximité, il a été conçu par l’architecte Rafael Moneo et constitue une étape obligatoire de notre route.
Notre promenade dans la Mérida romaine nous ménagera encore deux haltes pour voir les restes des forums provincial et municipal. Le premier est remarquable pour son Arc de Trajan. Le second est constitué des restes du temple de Diane, du Portique, d’une basilique et de thermes. A proximité se trouve la zone archéologique des Morerías.


Il ne faut surtout pas manquer de visiter la basilique de Santa Eulalia martyre, un temple d’origine paléo chrétienne (IVe siècle), mais reconstruit au XIIIe siècle. Cette basilique se distingue par son célèbre « Hornito », une chapelle datant du XVIIe siècle, pour la construction de laquelle ont été utilisés les restes du temple romain consacré au dieu Mars. Les excavations effectuées à partir de 1990 ont mis au jour sa crypte, un grand espace aménagé pour accueillir les visiteurs. On y a retrouvé de nouveaux vestiges romains, tardo-romains et wisigoths.


L'extérieur de Mérida
Autour du centre historique de Mérida se trouvent deux lieux à ne pas manquer. Tout d’abord, mentionnons le bel aqueduc Los Milagros, au-dessus du torrent Albarregas, au nord de la ville, où nous pourrons également voir un pont de modestes proportions. Cet aqueduc était chargé d'approvisionner la Mérida romaine en eau potable. L’eau provenait de la retenue de Cornalvo, située dans le parc naturel de Cornalvo, à une vingtaine de kilomètres de la ville.
Le barrage de Proserpina, à une quinzaine de minutes au nord, constitue également un passage obligé. Il s’agit d’un ouvrage d'ingénierie romaine utilisé actuellement pour les loisirs et le repos.

 

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