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Femmes illustres de Madrid
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« Portrait de María Guerrero » © Ministerio de Cultura
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Plaza Mayor de Madrid © Turespaña
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Église collégiale royale San Isidro de Madrid © Turespaña
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Monastère des Descalzas Reales, intérieur © Turespaña
Artistes, reines, religieuses… Les noms de nombreuses femmes sont associés à l'histoire de Madrid. La visite de certains endroits ou monuments de la ville constitue une occasion unique de découvrir les anecdotes et curiosités de certains des personnages féminins les plus emblématiques de la capitale espagnole.
Saviez-vous que le roi Philippe IV fut la cible de commérages et déclencha la rage de son épouse, Élisabeth de France, pour avoir offert à son amante, l'actrice María Calderón, un balcon privilégié sur la Plaza Mayor pour assister aux spectacles et festivités qui y étaient organisés ? Dans un autre registre, parmi les grandes artistes madrilènes, citons María Guerrero : après avoir triomphé dans le monde entier, elle acheta le théâtre madrilène où elle avait fait ses débuts, qui porte aujourd'hui son nom : le Théâtre María Guerrero. Elle décida même d'y établir sa résidence.
Si nous nous déplaçons jusqu'au Teatro Real, nous pourrons contempler l'effigie de la souveraine l'ayant inauguré en 1850, Isabelle II d'Espagne, qui était particulièrement férue d'opéra. L'édifice donne sur la place de Oriente, dont les sculptures nous rappellent la reine Élisabeth Farnèse, épouse de Philippe V. Dans un premier temps, ces statues étaient destinées à orner la corniche du palais royal, mais il elles auraient été changées de place, car la reine avait rêvé que l'une d'elles tombait et la tuait au cours d'un tremblement de terre.
Entre ciel et terre
Parmi les femmes illustres de la capitale se trouve également sainte María de la Cabeza, épouse d'Isidore le laboureur, patron de la ville, dont les restes sont conservés dans l'église collégiale San Isidro. Dans le centre ville, la rue Santiago est le lieu de naissance de la religieuse Mariana de Jesús à qui l'on devrait, selon la croyance populaire, le fameux dicton : « De Madrid al cielo, y en el cielo, un agujerito para verlo » (De Madrid au ciel, et dans le ciel, un petit trou pour l'admirer).
Autre visite intéressante : celle du monastère des Descalzas Reales. Ce couvent fondé par Jeanne d'Autriche, fille de Charles Quint, était choisi par de nombreuses dames de la noblesse pour se retirer. Plus tard, la reine Marguerite d'Autriche-Styrie, épouse de Philippe III d'Espagne, se chargerait de fonder un autre monastère, celui de La Encarnación, qui était relié à l'ancien alcazar par une galerie secrète.
