Portrait équestre d’une apparente simplicité dans sa composition, mais renfermant une symbolique complexe.
Il s’agit de la commémoration de la victoire des troupes impériales sur les protestants à Mühlberg. Le monarque est représenté dans sa double condition de chevalier chrétien et d’héritier de la tradition impériale romaine. En ce sens, la lance qu’il tient dans sa main droite est à la fois le symbole du pouvoir des césars, et une référence à saint Georges ou à encore à Longin dans la Passion du Christ (soldat romain qui se serait converti au christianisme après avoir percé le flanc du Christ).
Les antécédents formels de la composition se retrouvent dans la statue équestre romaine de l’empereur Marc Aurèle (121-180), mais aussi dans différents modèles de gravures d’Albrecht Dürer, comme « le Chevalier, la Mort et le Diable », ou encore d’Hans Burgkmair.
Caractéristiques de l'œuvre
Origine
Collection royale
Objet
Tableau
Dimensions
335 cm x 283 cm
Technique
Huile
Matériau
Toile