Dans cette comédie qui ne fut jamais jouée, Cervantès nous présente sa vision du monde arabe suite à sa captivité à Alger.
Dans cette œuvre, ainsi que dans « Le Valeureux Espagnol » (1615) ou « La Grande Sultane » (1615), il décrit sa vision du monde islamique suite à sa captivité à Alger, où il fut retenu prisonnier pendant cinq ans (lui et son frère furent capturés par une flottille de pirates turcs lors de leur voyage entre Naples et l’Espagne).
S’inspirant d’un conte romantique de l’époque, la comédie traite des amours de Zahara et de don Lope. Étonnamment, la psychologie des deux personnages est peu évoquée, l’auteur préférant concentrer tous ses efforts sur l’action de l’œuvre et l’enchaînement rapide des scènes. Cette comédie (et les autres qu’il écrivit) traduisent chez Cervantès une volonté de concurrencer la comédie nouvelle de Lope de Vega.