Il naît à Logroño en 1926. Il s’installe à Madrid en 1951 et collabore à la revue « La Codorniz ». Il écrit plusieurs romains, mais découvre qu’il a plus de facilités pour les scénarios. Son premier scénario fut « El pisito », que réaliserait Marco Ferreri en 1958, avec lequel il travaillerait aussi pour « El cochecito ». Son succès avec ces titres lui valurent de devenir indispensable pour des réalisateurs tels que Luis García Berlanga (« Plácido », « La carabine nationale »), Carlos Saura (« La madriguera »), José Luis Cuerda (« La forêt animée ») ou Fernando Trueba (« Belle Époque »). Il adapte aussi l’œuvre « Ay, Carmela » au cinéma, et adapte son scénario « Le bourreau » au théâtre. En 1999, il publie le livre « Estrafalario » avec une anthologie de ses œuvres. Il adapte aussi le roman « Les mémoires d’Hadrien » à la télévision. Il meurt en 2008.
Prix
Prix national de la cinématographie (1982)
Prix Goya du meilleur scénario (1988)
Prix Goya de la meilleure adaptation (1991)
Prix Goya du meilleur scénario original (1993)
Prix Goya de la meilleure adaptation (1994)
Médaille d’or du mérite des beaux-arts (1994)
Prix Goya d’honneur (1998)
Prix à la Culture de la Communauté autonome de Madrid (1999)
Prix Goya à la meilleure adaptation (2000)
Prix Goya à la meilleur adaptation (2008)
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¡Ay, Carmela! (scénario)
Cette comédie aigre-douce recréant l’atmosphère des deux Espagnes pendant la guerre civile a reçu la bagatelle de 13 prix Goya.
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La forêt animée (scénario)
Ce film mêlant l’humour à la réalité et la légende pour créer un univers fantastique de personnages est inspiré du roman de l’écrivain galicien Wenceslao Fernández Flórez.
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El cochecito (scénario)
Portrait des illusions et des problèmes de la société espagnole des années 50, avec une forte dose d’humour noir.
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El Pisito (scénario)
Cette comédie d’humour noir inspirée du roman « El Pisito » de Rafael Azcona décrit les problèmes d’un couple à la recherche d’un logement dans les années 1950.
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Le bourreau (scénario)
Véritable réflexion sarcastique et ironique sur la nature humaine, il s’agit de l’un des plus grands films du cinéma espagnol.
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Autres œuvres d'exception
- Los muertos no se tocan, nene
- Los europeos
- Pobre, paralítico y muerto
- Los ilusos
- L’appartement
- El cochecito
- Le bourreau
- Plácido
- La Carabine nationale
- Patrimonio nacional
- Nacional III
- La forêt animée
- La langue des papillons
- Tranvía a la Malvarrosa
- Cadaqués 27
- La paella
