José Martínez Ruiz, né à Monóvar en 1873, est mort à Madrid en 1967. Licencié en droit, il se fait très rapidement connaître par ses collaborations dans la presse – milieu dans lequel naîtra son pseudonyme. Tout comme Ramiro de Maeztu et Pío Baroja, il possède une vive admiration pour l’œuvre de Nietzsche, ainsi qu’une certaine sensibilité anarchiste. Sa première trilogie narrative (1902-1904) – « la Volonté », « Antonio Azorín » et « les Confessions d’un petit philosophe » – est l’aboutissement d’un processus de réflexion personnelle qui le conduit au conservatisme. Il en va de même de « Los pueblos » (1905), « Sur les traces de Don Quichotte » (1905) ou encore « Castille » (1912), qui est probablement son ouvrage le plus connu. Il tentera de rénover le théâtre espagnol en le rapprochant de celui du reste de l’Europe, mais sans succès auprès du public.
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Castille
Dans cet essai, José Martínez Ruiz, dit « Azorín », plonge dans l’esprit et la tradition culturelle de la Castille à travers son paysage.
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La voluntad
Le premier roman de l’écrivain José Martínez Ruiz, « Azorín », donna lieu à une véritable rénovation stylistique de la littérature espagnole, en allant au-delà des formules du réalisme et du naturalisme en vogue au XIXe siècle.
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Autres œuvres d'exception
- Sur les traces de Don Quichotte